Les origines du hot-dog remontent à plusieurs siècles en Europe, lorsqu’en Allemagne, au XIIIᵉ siècle, apparaissent les premières saucisses de Francfort (Frankfurter Würstchen), fumées, légèrement courbées, puis bouillies pour obtenir leur goût unique. Ce sont des immigrants allemands qui apportent cette tradition aux États-Unis au XIXᵉ siècle, devenant la base du sandwich que l’on connaît aujourd’hui.
Pain et saucisse : un mariage qui a traversé les siècles
Plusieurs récits se partagent l’héritage de l’invention du petit pain. L’un des plus crédibles attribue cette idée à Charles L. Feltman, un immigrant allemand installé à Coney Island (New York). Dès 1867, il sert des saucisses dans des pains chauffés sur un chariot, puis en 1871 ouvre un restaurant populaire sur place. Une autre version évoque Anton (ou Antoine) Feuchtwanger, qui aurait rendu les gants distribués à ses clients contre les brûlures trop souvent volés. Sa femme lui aurait suggéré d’envelopper les saucisses dans un petit pain pour éviter le problème — une solution simple et pratique.
Pourquoi le nom “hot-dog” est devenu si populaire
Le terme « hot-dog » apparaît dans les années 1890 aux États-Unis. Il trouve son origine dans une caricature, peut-être de Thomas Dorgan en 1906, illustrant un vendeur de “dachshund sausage” (saucisse teckel), d’un dessin humoristique devenu culte — bien que la caricature originale reste introuvable. Le mot “dog” servait déjà dans le jargon des vendeurs comme synonyme familier de saucisse, reflétant les légendes populaires autour de la composition des hot-dogs.
Des États-Unis à la renommée mondiale du hot-dog
Le hot-dog gagne rapidement en popularité : exposés lors de l’Exposition colombienne de Chicago en 1893, ces petits pains garnis deviennent un en-cas emblématique. À Coney Island, Nathan Handwerker, ancien employé de Feltman, fonde Nathan’s Famous en 1916 et s’impose avec une offre simple, abordable et extrêmement populaire.
Le pain à hot-dog au Québec : un héritage revisité
Au Québec, le casse-croûte devient un lieu de vie à part entière dès la fin du XIXᵉ siècle, popularisant les plats rapides et accessibles — dont les hot-dogs, souvent et affectueusement appelés “chien-chaud” ou “roteux”. Durant les années 1930-40, la popularité des cantines mobiles et des établissements inspirés des diners américains se généralise à Montréal, proposant hot-dogs, hamburgers et eventually poutine.
Les casse-croûtes du Québec : un pilier de la culture populaire
Le Québec développe sa propre tradition : le hot-dog de Montréal se distingue par une saucisse cuite à la vapeur, déposée dans un pain long (bun), et garnie de salade de chou, oignons, moutarde et relish, sans ketchup. On le trouve en deux variantes : le “steamé” (pain chauffé à la vapeur) ou le “toasté” (pain grillé). Ce sandwich typique reflète le goût local, combinant simplicité, texture et saveurs authentiques.
Hot-dog de Montréal : la recette typique et ses variantes
La guédille, sorte de sandwich à base de pain à hot-dog, se décline au Québec selon les régions. En Gaspésie, elle contient souvent une salade (chou, crevettes…), tandis qu’au centre du Québec, elle se prépare comme un club avec jambon, laitue, tomate, bacon. L’origine du pain à hot-dog, vers 1912 selon certaines sources, permet d’expliquer l’évolution de ces plats que l’on retrouve aujourd’hui dans nos casse-croûtes.
La guédille : un sandwich québécois à base de pain à hot-dog
Le pain à hot-dog a traversé les époques grâce à sa simplicité et à son adaptation aux goûts de chaque culture. De la saucisse allemande Frankfurter des XIIIᵉ et XIXᵉ siècles, à l’association pain-saucisse popularisée par Feltman et Feuchtwanger, jusqu’à la démocratisation du terme “hot-dog” dans les années 1900, chaque étape raconte une histoire d’innovation et de convivialité. Les États-Unis ont donné au hot-dog sa notoriété mondiale, notamment grâce à Chicago en 1893 et à l’essor de Nathan’s Famous en 1916. Au Québec, cette tradition a été adoptée, transformée et intégrée à notre identité culinaire, donnant naissance à des variantes uniques comme le “hot-dog de Montréal” ou la guédille.
Un héritage culinaire qui se perpétue au Québec
Au fil du temps, le pain à hot-dog est devenu un symbole de simplicité, de convivialité et d’innovation locale. Si vous souhaitez savourer cette tradition revisitée avec soin, découvrez nos pains hot-dog Inéwa. Fabriqués au Québec avec de la farine de Kamut® biologique canadienne, ces pains briochés de 500 g offrent une texture moelleuse, une source de fibres et une richesse nutritive remarquable. Parfaits pour les hot-dogs, les guédilles ou les sous-marins, ils incarnent le mariage réussi entre héritage traditionnel et ingrédients de qualité.